Il s’agit d’évaluer le débit calorifique et le taux de dégagement dynamique de fumée d’éprouvettes orientées horizontalement exposées, dans le même temps, à une source de chaleur et à une étincelle.

Le débit calorifique est déterminé en mesurant la différence entre la consommation d’oxygène donnée et celle mesurée à la suite de l’exposition à la combinaison source de chaleur / étincelle.

Un faisceau lumineux (éclairement énergétique thermique) est exposé à la fumée produite lors de la combustion. Les informations récoltées via ce faisceau permettent d’optimiser les matériaux en limitant l’impact visuel de la fumée qu’ils produiraient en cas d’incendie.

L’ensemble des dégagements de gaz est calculé lors de la combustion du matériaux dans une enceinte à fumée.

Ce test, qui concerne la version 2015, permet de caractériser la réaction au feu d’un siège complet, selon son mode de confection, en tenant compte d’une éventuelle lacération. Préalablement au test feu, une lacération d’une force de 150 N est éprouvée sur le siège. Dans ce cas le test feu est réalisé uniquement sur des sièges neufs. Si la distance lacérée est inférieure ou égale à 50 mm, on considère le siège comme non-lacérable. Si la lacération excède 50 mm toutes les couches de matériaux non collées lors de la confection sont retirées.

Autrement, le test est réalisé sur trois sièges lacérés de façon similaire à la lacération constatée précédemment.

Des résultats de ces tests dépend la confection du siège. Selon les résultats le fireblocker sera ou non collé à la mousse.

Pour la version 2020 de l’exigence R18, la méthodologie de test et la force de lacération diffèrent et sont précisés dans la norme EN 16989.

Test réalisé dans notre laboratoire.